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écrituriales, le blog
3 mars 2017

Quand vos proches ignorent vos écrits...

indexDonatien MOISDON ne se contente pas de danser "le quadrille", le titre de son dernier roman que je vous recommande chaleureusement.

Il s'intéresse à tous les à-côtés de la vie d'un auteur et, dans cette chronique, il s'indigne de l'indifférence des proches à l'occasion de l'écriture ou de la sortie d'un de vos ouvrages.

Comme il a table ouverte sur le blog, voici son petit laïus intitulé "Nul n'est prophète en son pays" qui ne manque ni d'esprit ni de bon sens et qui doit rappeler quelques souvenirs amers à la plupart des auteurs.

me160304Donatien, dis-nous donc!

Donatien, écris Moisdon...

"Nul n'est prophète en son pays"

Dans un courriel, une de mes collègues, écrivain de talent, me dit :

"Aucun de mes enfants ne veut lire mon blog ou mes romans : rien de ce qui vient de moi ne peut présenter un quelconque intérêt, ce qui est fort décourageant."

Je trouve cela scandaleux. Si ma mère avait écrit des chroniques ou des romans, je les aurais lus avidement, quitte à formuler des réserves, mais j’aurais été fier d’elle.

Voici ma réponse. Elle s’adresse à bien d’autres, malheureusement :

 “Ça ne m’étonne pas : ma fille me lit, mais ma sœur, "enduite de religion" comme dirait ma concierge, est totalement indifférente. Mes innombrables cousins et cousines également. C’est le syndrome : "Nul n’est prophète en son pays" ou, "Nothing good can possibly come out of Nazareth".

BoucBouc émissaire

Quand on connaît une personne, avec son aspect ordinaire, ses défauts et ses bizarreries, on a peine à croire qu’elle soit capable de grandes choses.

Si l’on ajoute à cela une pointe de jalousie et le besoin, souvent inconscient, de se sentir supérieur aux autres en affichant la plus grande indifférence envers leurs œuvres, il n’est pas étonnant que l’écrivain, à l’instar du bouc émissaire de William Hunt, se sente rejeté par ses proches.

 Cela me rappelle aussi la parabole des invités au repas de noces :

"Alors il dit à ses serviteurs : Le repas de noce est prêt, mais les invités n’en étaient pas dignes.

Allez donc aux croisées des chemins : tous ceux que vous rencontrerez, invitez-les au repas.

Les serviteurs allèrent sur les chemins, rassemblèrent tous ceux qu’ils rencontrèrent, les mauvais comme les bons."

Donatien Moisdon

 

image avec texte

Pour retrouver Donatien MOISDON

Blog : audeladeslivres.blogspot.com

http://123siteweb.fr/donatien

Pour le retrouver d'un clic sur le blog d'écrituriales: Donatien

Commentaires
H
Comment voulez vous que les "gens" aient le temps de lire? Voyons! le téléphone-<br /> <br /> la tablette- les séries sur la "grosse caisse"! ou prendre le temps de lire?<br /> <br /> bonne nuit les Amis du papier à lire.
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M
Ah ! Cher Donatien ! Que cela me parle ! J'ai pleuré nombre de larmes amères en voyant des proches se détourner de mes écrits, dans les journaux comme dans les livres. Je ne comprenais pas. J'aime tellement voir ceux que j'aime réussir quelque chose, que ça dépassait mon entendement. Et puis, disons, que j'ai pris de l'âge, accepté de voir les autres tels qu'ils sont et, surtout, ne plus me dévaluer en leur offrant mes livres en pensant les ouvrir à cette partie de moi qu'ils ne connaissent pas. Aujourd'hui, j'ai changé, oui, je n'offre plus mon livre à des personnes qui n'aiment pas lire et ont même le culot de dire que "tout le monde écrit" ! "Ah bon, et bien alors, que vas-tu écrire ?". Cela désarçonne et nous changeons de sujet. Tant pis pour ces gens là, ma belle famille, en réalité, et quelques anciens collègues qui m'ont cataloguée dans mon ancien métier et ne peuvent imaginer que je veuille ou puisse échapper à ce carcan. Alors ma foi, le bon côté de l'histoire, car il y en a un, toujours, quand on est un peu philosophe, c'est que nous avons fait un sacré tri dans notre entourage et découvert d'autres personnes fort intéressantes, dépourvues de jalousies et à l'esprit ouvert ! Elle n'est pas belle, la vie ?
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A
D'autres messages sur Facebook<br /> <br /> Michel Rouvère C'est vrai que c'est frustrant, mais qu'y faire ? Il est impossible de forcer quelqu'un à lire un ouvrage qui ne l'intéresse pas. Aucun de mes trois enfants n'a jamais lu l'un de mes livres.<br /> <br /> J’aime · Répondre · 9 h<br /> <br /> Isabelle Desbenoit<br /> <br /> Isabelle Desbenoit Différentes raisons certainement au désintérêt mais il faut le respecter... Forcer des personnes à lire des livres parce que c'est nous qui les avons écrit ?? nous les écrivons pour un certain type de lectrices et de lecteurs et le genre du livre peut ne pas intéresser du tout nos proches ... En tout cas, on n'écrit pas pour eux... donc cela semble bizarre de s'offusquer qu'ils aient d'autres goûts..
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D
Donatien a parfaitement parlé de ce phénomène qui touche beaucoup de "plumes familiales"<br /> <br /> quoiqu'il en soit, GARDONS LA BOOK ATTITUDE
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L
les autres sont doués pour vous faire douter, et du coup abandonner moi je le sais je ne suis pas douée, et le peux que j'ai fais les sourires de mes proches à suffit pour que j'arrête tout
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D
Cela s'y prêtre : charité bie ordonnée, comme le susdit, commence par soi-même. J'aurais aimé que mon livre que mon livre fasse le tour de la terre ! Cela aurait été le book hémisphère !
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  • écrituriales, un blog animé par Alain Cadu pour une association d' Auteurs-Éditeurs Réunis. Ils ont un siège: Le Petit Bois 49710 Le Longeron, un site http://ecrituriales.com et une adresse mail ecrituriales@orange.fr
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