Brigitte Benner-André " à corps perdu" dans l'écriture

Il n'y a pas que les libraires qui chantent les louanges des auteurs écrituriales.

La presse régionale se fait également l'écho des dernières productions parues au sein de l'association des Auteurs-Editeurs réunis du Longeron en Maine et Loire.

Presse Océan  vient de publier le 12 avril dernier cet article à propos de l'ouvrage de Brigitte Benner-André "A coeur perdu"

Brigitte raconte en quelques mots:

"Lors du festival du livre de Thouaré fin 2015, auquel je participais, Bertrand Lanoé, correspondant de Presse Océan Nantes métropole, a acheté mon livre "A corps perdu". Complètement séduit par l'histoire et par l'atmosphère qui s'en dégage, il a souhaité me rencontrer la semaine dernière pour en parler avec moi."

Le bienfait des ateliers d'écriture

Et elle poursuit en racontant son passage par les ateliers d'écritures.

"Avoir le désir de participer à un atelier d’écriture est une démarche qui doit murir dans la tête de chacun, dans le cadre d’un projet d’écriture. L’atelier d’écriture « Le coq à l’âne » dont j’ai été participante active proposait divers ateliers dont celui intitulé : Ecrire la Vie.

Au sein de cet atelier, j’ai appris à écrire les différentes méthodes pour aborder un projet sur du long terme ; les diverses techniques de construction d’un livre, (par ordre chronologique, par thème, par personnage… etc.

J’ai appris à me servir des cinq sens, à décrypter une photo, à la faire vivre. J’ai appris les erreurs de style, le défaut d’accumulation d’adjectifs au lieu de choisir le bon. A couper les phrases trop lourdes, à supprimer l’abondance des : qui, que, dont, bref, à limiter les pronoms relatifs. A éviter les répétitions de mots, à utiliser à bon escient le dictionnaire de synonymes.

L’année suivante j’ai intégré l’atelier d’écriture « La Plume et le Clavier » dans un atelier intitulé « Long chantier ». Là, j’ai appris l’art du suspense, savoir faire des portraits, écrire des dialogues en autre.

Mais avant ma participation à ces deux ateliers d’écriture, j’avais déjà rédigé sur papier 400 pages de mon roman « A corps perdu » pendant un an chez moi. J’avais donc toutes mes notes avec moi, inspirées, elles, de mes journaux intimes. Et un nombre incalculable de photos, trésors fabuleux pour faire vivre mes personnages.

Je pense qu’il est important aussi de bien choisir l’introduction de son roman, de sorte de captiver son lecteur dès le début et de ne pas bâcler sa conclusion afin de lui laisser la meilleure impression possible."

Etre ou ne pas être adepte des ateliers d'écriture avant de sortir un ouvrage, voilà qui va pouvoir alimenter le débat et donner des idées à écrituriales comme ailleurs.

On a encore en mémoire la chronique récente d'un autre écriturialiste, Donatien Moisdon. L'atelier d'écriture n'est pas sa tasse de thé...

A vous de voir avant de noircir la page blanche!

A vous de vous forger un avis sur les ateliers d'écrituriales!

Il suffit d'un clic. Ateliers d'écritures: au nom de la prose avec Donatien Moisdon


Alain Cadu

Retrouvez également Brigitte Brenner-André dans ses oeuvres sur le site écrituriales

http://www.ecrituriales.com/catalogue/brigitte-andre-benner/

Comments

[David Marie-Thé]

Je viens de terminer le roman A corps perdu de Brigitte , son histoire m'a permis de retrouver des scènes de mon enfance , et de mon adolescence .Ses relations familiales , notamment avec son père . Les ateliers d'écritures ont sans doute été une bonne thérapie . A l'âge de la retraite , il est temps de penser à soi ...J'espère qu'il y aura la suite , j'ai hâte de découvrir les cahiers restants .A la Tranche , nous avons un club de lecture. Je vais proposer ma lecture en " coup de cœur" afin de partager le plaisir que j'ai eu à découvrir ce beau chemin de vie parcouru d’embûches .

A très bientôt , j'espère

Marie-Thé David

Nous nous sommes rencontrées à Ste Pexine en Vendée le 24 septembre dernier