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écrituriales, le blog
22 septembre 2023

Avant le salon écrituriales, l'affiche à la une du blog

Il commence à y avoir de l'effervescence du côté du Longeron où notre écriturialiste Alain Charbonneau prépare activement le salon annuel de notre association d'auteurs-éditeurs.

Votre blogueur, toujours à l'affût, vient de découvrir l'affiche qui circule sur la page Facebook de l'organisateur et il ne peut résister au plaisir de la partager. Il va de soi que nous reviendrons plus en détail sur ce salon dans quelques jours...

Mais, d'ores et déjà, notez le rendez-vous annuel d'écrituriales sur vos agendas.

Y participer ou venir y faire un tour sera le meilleur hommage qu'on peut rendre, dans son propre fief du Longeron, à Dominique Dumollard.

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Commentaires
R
Juste ce petit mot pour présenter mes excuses à l'animateur du blogue, concernant ce doublon.<br /> <br /> <br /> <br /> Ce matin, je ne suis pas arrivée à trouver votre site, en raison d'une impossibilité inhérente à l'hébergeur, si j'ai bien compris. Finalement, j'ai pu me connecter et envoyer mon commentaire. J'ai vu que le blogue annonçait deux commentaires publiés, alors qu'un seul était en ligne - celui de Kalmia. J'ai donc réitéré mon envoi, pensant à une erreur de ma part.<br /> <br /> <br /> <br /> Vous voyez, je ne suis pas très fute-fute en matière d'informatique et je vous demande, Monsieur l'animateur, de bien vouloir me pardonner mon inexpérience et pour tout dire mon amateurisme.<br /> <br /> <br /> <br /> Cela fait sans doute partie des actes manqués...Et ceux qui aiment les anagrammes savent que "les actes manqués" "cassent le masque" (Vérifiez, ce sont bien les mêmes quinze lettres)<br /> <br /> <br /> <br /> Doublement vôtre<br /> <br /> <br /> <br /> Roxane
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R
Bonjour amis de ce blogue !<br /> <br /> <br /> <br /> Au fin fond de ma campagne ariégeoise où je demeure dans un ancien prieuré, j'ai pu me procurer le dernier livre de Monsieur Alain Cadu par l'entremise d'un ami des Pays de Loire.<br /> <br /> <br /> <br /> Nous trouvons dans ce livre de grande qualité, autant sur la forme que sur le fond, une mémoire vivante avec des chroniques étayées qui font le corps de l'ouvrage. Il y a un plus : un style inimitable où l'humour intelligent de l'auteur fait revivre l'esprit des veillées d'antan en réveillant chez son lecteur une nostalgie qui n'est plus ce qu'elle était.<br /> <br /> <br /> <br /> Voici un livre d'un passé, un livre d'histoire, certes, et en même temps une enquête méticuleuse sur les méandres de la vie collective dans la ronde ailée du temps (1) qui n'a pas dit son dernier mot. Un sacré travail où se dessinent en filigrane les esquisses d'un possible avenir...<br /> <br /> <br /> <br /> Une histoire qui cache une autre histoire comme la politique cache le politique. Elle le cache, non pas au sens où un train en cache un autre, mais où n'importe quel train cache les rails sur lesquels il roule. Autant dire qu'il y a beaucoup de trajets et de vitesses, mais un seul chemin de fer - ou de croix.<br /> <br /> <br /> <br /> Quèsaco ? Un parallèle bien sûr, qui ne dit pas grand-chose mais qui nous invite à regarder plus loin...avec une loupe pour y voir de plus près.<br /> <br /> <br /> <br /> L'auteur adore les jeux de mots, et son ouvrage est plein de cette finesse qui lui donne une saveur particulière.<br /> <br /> <br /> <br /> Tout compte fait, on aime ce livre et le lecteur charmé par son style a bien le droit de s'amuser un peu, sans botter en touche. Juste pour le plaisir, en signe de gratitude, essayer de lui rendre la pareille pour quelque part faire mouche !<br /> <br /> <br /> <br /> Il n'est pas question, ici, de remettre en cause le bon travail réalisé par Mme Fillon qui a fait preuve de rigueur dans la correction de l'ouvrage. Il s'agit plutôt d'emprunter une sente qui bifurque pour y trouver quelques perles ou lucioles et en faire un joli collier, offert pour la bonne cause à notre capitaine en tenue de fantaisie.<br /> <br /> <br /> <br /> Sans coup férir, entrons dans la danse avec nos yeux de Lyncée.<br /> <br /> <br /> <br /> Chers amis, ne trouvez-vous pas qu'il y va un peu fort, notre cher Alain, en s'arrogeant le droit de prendre l'esse du patronyme de Madame la présidente pour mettre la lettre à la fin du dernier mot de son livre haut en couleur?<br /> <br /> <br /> <br /> Sacrée descente des couleurs, pour le moins singulière, à faire rougir le porte-drapeau départemental, palsambleu !<br /> <br /> <br /> <br /> Quant à ces mots composés que d'un trait de plume, on lie si facilement, notre auteur préféré oublie le trait d'union en se baladant sur l'avenue, le cœur ouvert à l'inconnu...aux Champs-Élysées.<br /> <br /> <br /> <br /> On dira qu'il a subrepticement volé ce joli petit trait capital pour, sans crier gare, le placer chez les ayants droit où il n'a ni peu ni prou droit de cité.<br /> <br /> <br /> <br /> D'une rue à l'autre, passons à celle qui porte le nom du dogue noir de Brocéliande. Notre estimé connétable attache son Du à Guesclin, sans doute pour l'allonger car ce capitaine était tout petit. Il est vrai que dans la scène III de l'Acte III d'Intermezzo, Jean Giraudoux commet la faute en parlant des rues Duguesclin et Général-Picquart pour le départ en victoria de la course au trot, à l'angle desdites rues. Cette pièce qui mentionne Bressuire, fut jouée pour la première fois, le lundi 27 février 1933 au Théâtre Louis-Jouvet (Comédie des Champs-Élysées).<br /> <br /> <br /> <br /> Là où ça fait vroum, vroum, notre argonaute du bocage à défaut de mettre un tigre dans son moteur met plutôt l'accent sur le nom du père de la victoire.<br /> <br /> <br /> <br /> Que l'on se rassure, notre estimé blogueur, à l'auberge où l'on met le turbot, cette petite arête ne va pas lui rester en travers de la gorge et un chaud far breton va faire passer la pilule comme une lettre à la poste !<br /> <br /> <br /> <br /> Petites et nécessaires précisions, à toutes fins utiles, pour les lecteurs de ce beau et bon livre, intéressés par ces divagations :<br /> <br /> <br /> <br /> Orthographie correcte :<br /> <br /> <br /> <br /> Desnoues, page 9 / haut en couleur, page 200 / rue Du Guesclin, pages 18 et 107 / Champs-Élysées, page 167 / ayants droit, page 107 / Clemenceau, pages 161 et 199.<br /> <br /> <br /> <br /> *<br /> <br /> <br /> <br /> Et comme en France tout se termine en chanson, paraît-il, autant suivre Guy Béart qui voyait en elle un émotion + une équation. Mais notre chanteur-animateur a laissé tomber le t du nom du musicien dans l'eau vive du Dolo de sa petite ville (page 175).<br /> <br /> <br /> <br /> Un sérieux coup de dé qui ne doit rien au hasard, mais bon, on ne va pas en faire toute une cérémonie même si "la cérémonie du thé" par ses lettres transposées nous donne une "école d'être humain".<br /> <br /> <br /> <br /> Du chanteur de la folle espérance à l'hirondelle de l'écriture, chère à Jules Renard, il n'y a qu'un battement d'ailes, là où sur le i traditionnel se pose l'oiseau que l'on "reconnaît", page 57.<br /> <br /> <br /> <br /> Décidément, la grammaire est une douce et belle chanson.<br /> <br /> <br /> <br /> N'hésitez pas à lire cet excellent livre "Le Bressuire des années 40-50" de Monsieur Alain Cadu ! Un livre du passé, du temps présent, qui donne le goût de l'avenir.<br /> <br /> <br /> <br /> Amitiés occitanes<br /> <br /> <br /> <br /> Roxane<br /> <br /> <br /> <br /> (1) "La ronde ailée du temps" est l'anagramme de" la madeleine de Proust"<br /> <br /> <br /> <br /> Seullira, le 28 septembre 2023
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R
Bonjour amis de ce blogue !<br /> <br /> <br /> <br /> Au fin fond de ma campagne ariégeoise où je demeure dans un ancien prieuré, j'ai pu me procurer le dernier livre de Monsieur Alain Cadu par l'entremise d'un ami des Pays de Loire.<br /> <br /> <br /> <br /> Nous trouvons dans ce livre de grande qualité, autant sur la forme que sur le fond, une mémoire vivante avec des chroniques étayées qui font le corps de l'ouvrage. Il y a un plus : un style inimitable où l'humour intelligent de l'auteur fait revivre l'esprit des veillées d'antan en réveillant chez son lecteur une nostalgie qui n'est plus ce qu'elle était.<br /> <br /> <br /> <br /> Voici un livre d'un passé, un livre d'histoire, certes, et en même temps une enquête méticuleuse sur les méandres de la vie collective dans la ronde ailée du temps (1) qui n'a pas dit son dernier mot. Un sacré travail où se dessinent en filigrane les esquisses d'un possible avenir...<br /> <br /> <br /> <br /> Une histoire qui cache une autre histoire comme la politique cache le politique. Elle le cache, non pas au sens où un train en cache un autre, mais où n'importe quel train cache les rails sur lesquels il roule. Autant dire qu'il y a beaucoup de trajets et de vitesses, mais un seul chemin de fer - ou de croix.<br /> <br /> <br /> <br /> Quèsaco ? Un parallèle bien sûr, qui ne dit pas grand-chose mais qui nous invite à regarder plus loin...avec une loupe pour y voir de plus près.<br /> <br /> <br /> <br /> L'auteur adore les jeux de mots, et son ouvrage est plein de cette finesse qui lui donne une saveur particulière.<br /> <br /> <br /> <br /> Tout compte fait, on aime ce livre et le lecteur charmé par son style a bien le droit de s'amuser un peu, sans botter en touche. Juste pour le plaisir, en signe de gratitude, essayer de lui rendre la pareille pour quelque part faire mouche !<br /> <br /> <br /> <br /> Il n'est pas question, ici, de remettre en cause le bon travail réalisé par Mme Fillon qui a fait preuve de rigueur dans la correction de l'ouvrage. Il s'agit plutôt d'emprunter une sente qui bifurque pour y trouver quelques perles ou lucioles et en faire un joli collier, offert pour la bonne cause à notre capitaine en tenue de fantaisie.<br /> <br /> <br /> <br /> Sans coup férir, entrons dans la danse avec nos yeux de Lyncée.<br /> <br /> <br /> <br /> Chers amis, ne trouvez-vous pas qu'il y va un peu fort, notre cher Alain, en s'arrogeant le droit de prendre l'esse du patronyme de Madame la présidente pour mettre la lettre à la fin du dernier mot de son livre haut en couleur?<br /> <br /> <br /> <br /> Sacrée descente des couleurs, pour le moins singulière, à faire rougir le porte-drapeau départemental, palsambleu !<br /> <br /> <br /> <br /> Quant à ces mots composés que d'un trait de plume, on lie si facilement, notre auteur préféré oublie le trait d'union en se baladant sur l'avenue, le cœur ouvert à l'inconnu...aux Champs-Élysées.<br /> <br /> <br /> <br /> On dira qu'il a subrepticement volé ce joli petit trait capital pour, sans crier gare, le placer chez les ayants droit où il n'a ni peu ni prou droit de cité.<br /> <br /> <br /> <br /> D'une rue à l'autre, passons à celle qui porte le nom du dogue noir de Brocéliande. Notre estimé connétable attache son Du à Guesclin, sans doute pour l'allonger car ce capitaine était tout petit. Il est vrai que dans la scène III de l'Acte III d'Intermezzo, Jean Giraudoux commet la faute en parlant des rues Duguesclin et Général-Picquart pour le départ en victoria de la course au trot, à l'angle desdites rues. Cette pièce qui mentionne Bressuire, fut jouée pour la première fois, le lundi 27 février 1933 au Théâtre Louis-Jouvet (Comédie des Champs-Élysées).<br /> <br /> <br /> <br /> Là où ça fait vroum, vroum, notre argonaute du bocage à défaut de mettre un tigre dans son moteur met plutôt l'accent sur le nom du père de la victoire.<br /> <br /> <br /> <br /> Que l'on se rassure, notre estimé blogueur, à l'auberge où l'on met le turbot, cette petite arête ne va pas lui rester en travers de la gorge et un chaud far breton va faire passer la pilule comme une lettre à la poste !<br /> <br /> <br /> <br /> Petites et nécessaires précisions, à toutes fins utiles, pour les lecteurs de ce beau et bon livre, intéressés par ces divagations :<br /> <br /> <br /> <br /> Orthographie correcte :<br /> <br /> <br /> <br /> Desnoues, page 9 / haut en couleur, page 200 / rue Du Guesclin, pages 18 et 107 / Champs-Élysées, page 167 / ayants droit, page 107 / Clemenceau, pages 161 et 199.<br /> <br /> <br /> <br /> *<br /> <br /> <br /> <br /> Et comme en France tout se termine en chanson, paraît-il, autant suivre Guy Béart qui voyait en elle un émotion + une équation. Mais notre chanteur-animateur a laissé tomber le t du nom du musicien dans l'eau vive du Dolo de sa petite ville (page 175).<br /> <br /> <br /> <br /> Un sérieux coup de dé qui ne doit rien au hasard, mais bon, on ne va pas en faire toute une cérémonie même si "la cérémonie du thé" par ses lettres transposées nous donne une "école d'être humain".<br /> <br /> <br /> <br /> Du chanteur de la folle espérance à l'hirondelle de l'écriture, chère à Jules Renard, il n'y a qu'un battement d'ailes, là où sur le i traditionnel se pose l'oiseau que l'on "reconnaît", page 57.<br /> <br /> <br /> <br /> Décidément, la grammaire est une douce et belle chanson.<br /> <br /> <br /> <br /> N'hésitez pas à lire cet excellent livre "Le Bressuire des années 40-50" de Monsieur Alain Cadu ! Un livre du passé, du temps présent, qui donne le goût de l'avenir.<br /> <br /> <br /> <br /> Amitiés occitanes<br /> <br /> <br /> <br /> Roxane<br /> <br /> <br /> <br /> (1) "La ronde ailée du temps" est l'anagramme de" la madeleine de Proust"<br /> <br /> <br /> <br /> Seullira, le 28 septembre 2023
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K
Quel beau et bon billet qui incite, invite à la réflexion !<br /> <br /> <br /> <br /> Avoir sa page Facebook...Ma foi, pourquoi pas ? Et chaque utilisateur dans le coup, qui en connaît un rayon, de vanter son utilité.<br /> <br /> <br /> <br /> Y'a pas photo, faut faire avec et point final. Peut-être...<br /> <br /> <br /> <br /> "La lecture du journal est la prière de l'homme moderne" disait Hegel. Verrait-il, aujourd'hui, un chant sacré dans les réseaux sociaux ? Peut-être...<br /> <br /> <br /> <br /> Les enfants des ingénieurs haute gamme de la Silicon Valley, volontairement écartés de l'univers informatique, pour retrouver celui du livre et de la notion d'effort personnel, seraient-ils des petits crétins qui ne comprennent rien à rien à l'évolution et au progrès de l'humanité ? On peut en douter...<br /> <br /> <br /> <br /> Il y a de l'image dans l'air et nous la respirons .Nous vivons le temps des images, et c'est accroître ses plaisirs que de s'en donner l'intelligence, nous dit l'auteur de l'ouvrage "Le stupéfiant image".<br /> <br /> <br /> <br /> Dans les nouveaux mystères de l'espace et du temps, il rejoint l'esprit d'une très belle préface au livre de Jean-Jacques Henriot :"L'enfant, l'image et les média". Voici un extrait de ladite préface signée Philippe Augendre :<br /> <br /> <br /> <br /> "Le sujet de ce livre, c'est un peu «éduquer dans un monde d'images» (...) Il est temps de considérer l'image non plus comme un appât ou une récompense, mais comme un élément vivant et dynamique d'un ensemble éducatif." (Fin de citation)<br /> <br /> <br /> <br /> Dans leur salle commune, Dominique et Boris sauront peut-être, un jour, nous donner une chance dans la grande tombola de la vie, ce joli combat du chanteur. Une image sans nulle conteste pour la Vie de la vie.<br /> <br /> <br /> <br /> Qui saura, cher Edgar ? Oui, qui saura?<br /> <br /> <br /> <br /> Kalmia
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  • écrituriales, un blog animé par Alain Cadu pour une association d' Auteurs-Éditeurs Réunis. Ils ont un siège: Le Petit Bois 49710 Le Longeron, un site http://ecrituriales.com et une adresse mail ecrituriales@orange.fr
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