Le salon du Longeron : "Ouvrir l'esprit"
écrituriales organisait ce week-end son deuxième salon du livre post-Covid.
Fidèle à la tradition, Alain Charbonneau, en charge cette année de l'organisation, avait maintenu la salle Boris Vian du Longeron au carrefour du Maine-et-Loire, de la Loire-Atlantique, de la Vendée et des Deux-Sèvres pour accueillir exposants et amateurs de livres.
Plutôt que le Vian du changement, il avait opté pour la continuité afin d'offrit à ses hôtes d'un week-end les meilleures conditions pour ce genre de manifestation : espace, calme et sérénité.
La vingtaine d'auteurs présents a apprécié l'endroit et l'ambiance conviviale de ce salon qui leur a permis de proposer leurs ouvrages, qu'ils aient ou non été édités par l'association écrituriales.
Ils auraient bien sûr aimé rencontré un peu plus de visiteurs afin d'écouler un peu plus d'ouvrages. Mais, comme dans tous les salons, celui du Longeron a permis aux exposants présents d'échanger sur leur condition d'auteurs en se refilant petits tuyaux et conseils.
Avant de retourner à leurs pages d'écritures, la quinzaine d'écriturialistes présents et les 5 auteurs invités ont pris le temps de poser pour la photo de famille.
Pour Alain Charbonneau, l'organisateur de cette édition 2022, l'objectif a été atteint : "il est important, surtout dans un village, de montrer que la culture c'est important".
Et notre paysan-auteur sait de quoi il parle, lui qui passe allègrement du roman au théâtre et de l'agriculture à la culture.
Cela lui a valu bien des satisfactions avec la publication aux éditions "Art et Comédie" de sa dernière pièce de théâtre "Le constat à l'amiable"
Une reconnaissance parisienne qui lui a mis du baume au coeur en attendant qu'un troupe se mette à interpréter sa dernière création!
Alain n'a pas eu besoin de monter sur les planches pour conclure : "Un salon comme le notre a quand même un but essentiel pour les visiteurs : "ouvrir l'esprit".
Dans une salle baptisée Boris Vian, c'est bien la moindre des choses...