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écrituriales, le blog
26 avril 2024

Menu (la suite) : des nourritures spirituelles à la carte

 

Le menu de la dernière chronique sur la navigation au cœur du blog a pu paraître indigeste aux adeptes de la lecture classique sur papier avec des pages numérotées à tourner.

 

Le menu du jour servi sur une table à carreaux rouges et blancs comme dans toute bonne cantine sera sans doute plus digeste aux amoureux du mot et de la langue.

 

 

Fussent-ils des jeux de mot et de l'à-peu-près, ils ont au moins le mérite, avec leur petite touche culturelle, de vous procurer de la nourriture qu'on peut trouver spirituelle.

 

Ou pas !

 

Les plaisirs de la table

 

Cette petite trouvaille a été dégotée sur le net qui -vous le voyez bien ! - peut procurer parfois quelques petits plaisirs bien loin du harcèlement, du détournement d'identité ou de la dangerosité de l'algorithme qui désormais régit tout.

 

Alors, à table et bon appétit!

 

Vous êtes même invités, grâce au bouton "Commentaire" en bas de page, à compléter la série en conviant à votre table qui bon vous semble.

 

A condition, bien sûr, qu'il ait de la répartie...

 

A la table écrituriales (photo A.G 2019 avec le château Hyppolite dans le rôle de l'arroseur à rosé)

 

Votre blogueur a déjà invité quelques convives à la table écrituriales. Mais certains d'entre eux avaient quelques exigences : Voltaire voulait un fauteuil et le père Lachaise voulait être assis à côté de la fille Tabouret. Rassurez-vous! Je les a mis au ban.

Mais cela n'a pas empêché la conversation de continuer à dégénérer.

 

Serveur : vous désirez?

Virgile : pas de réponse.

Serveur: Alors, quoi? Il faut vous tirez les vers d’Énée?

Sartre: l'enfer, garçon, c'est les hôtes.

Socrate: Moi qui suis un fidèle, un client à cigüe, je prendrais bien un Platon de fromage

Simone de Beauvoir : Je prendrais bien des tripes à la mode de Kant

(rires autour de la table!)

Serveur : Il n'y a pas de quoi rire comme un Bossuet. J'en ai marre de vous servir.

Puccini : Ce n'est qu'une tempête dans un Verdi. On n'est quand même pas des pestiférés.

Serveur : La Peste, c'est Camus. Mais la grippe, est-ce Pagnol?

Sigmund F. : Arrêtez de raconter des Freudaines

Serveur : Ras-le-bol! Je m'en vais. Senèque un au-revoir. je reviendrai Plutarque

 

A compléter : vos invités et leurs dialogues déjantés sont à placer en "commentaires" ci-dessous si l'exercice vous inspire. A vos stylos!

 

 

Commentaires
R
Bonjour et bonne fête du travail à tous sans oublier le brin de muguet porte-bonheur !<br /> <br /> J'apprends par le dernier billet de Monsieur l'animateur qu'il demeure du côté de Bressuire, dans les Deux-Sèvres.<br /> <br /> Le hasard fait-il bien les choses ou pas - qui saura ? - j'ai reçu une réaction fort aimable à mon commentaire d'un habile conférencier qui fut invité, naguère, par le Club des entreprises du bocage bressuirais pour discourir sur les clés du futur.<br /> <br /> Voici le contenu de son message :<br /> <br /> "Quelle chance vous avez d’avoir pu déjeuner avec Nicolas Gisin.<br /> <br /> Et quel dommage de ne pas nous donner plus de détails sur ses réponses concernant quelques questions fondamentales sur la nature du monde…"<br /> <br /> Signé Jean Staune<br /> <br /> Que répondre ?<br /> <br /> Peut-être que "le réel est silencieux" et comme vous aimez les jeux de mots en ce blogue, autant faire des lettres mélangées de ces quatre termes entre guillemets, l'anagramme qui nous invite tout simplement à "lire l'existence seule".<br /> <br /> Oui, mais notre existence a-t-elle un sens ? questionne Monsieur Staune dans un livre qui s'est vendu comme du pain bénit jusqu'au fin fond des campagnes de France et de Navarre.<br /> <br /> En ce monde devenu stone où les gens se laissent mourir sur l'asphalte de la modernité galopante, le physicien et l'artiste qui voient dans les renversantes anagrammes un sens caché du monde, nous disent que "le sens de la vie" par ses lettres transposées en appelle à "l'éveil des ânes".<br /> <br /> Foi d'animal, un hi-han vaut bien un woke !<br /> <br /> Sous l'arbre à songes d'un jardin outre-Quiévrain, on peut toujours rêver, chacun pour l'autre...<br /> <br /> <br /> Le premier mai deux mille vingt-quatre<br /> <br /> <br /> Roxane
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Q
Pardon, mais nous sommes tous pécheurs, je vous le confesse à Sion et pour vous aider à choisir vos poissons et coquillages,pour votre menu, je vous prie de trouver quelques poissons qui vous sont peut-être méconnus <br /> <br /> <br /> <br /> Homard: Cri de cane en vue de son amerrissage… Si.<br /> Rouget: Ce n’est pas un poisson d’avril mais une bonne nouvelle venant de mon garagiste suite à une crevaison.<br /> Grondin: Poisson auquel il est difficile de dire « arrête » car il se fâche facilement.<br /> Sole: Poisson qui a la clé à sa portée.<br /> Raie: En tête ou en arrière, elle est toujours entre deux.<br /> Carrelet : On sait pourquoi ce poisson n’est pas apprécié.<br /> Plie: Poisson que l’on aime repasser à table.<br /> Dorade: Poisson qui,renversé, peut servir de point de survie.<br /> Églefin: Poisson volant élégant.<br /> Colin: Efficace en stick ou en tube.<br /> Bar: Poisson servi au zinc. Il ne faut pas le croire s’il est trop beau.<br /> Tacaud: Poisson de collection.<br /> Amande: Coquillage qui adore se glisser sous les essuie-glaces.<br /> Palourde: Légère, elle est servie avec des petits pois.<br /> Pétoncle: On croirait entendre tonton qui ne manque pas d’air.<br /> Coque: Coquillage qui se mange souvent avec un œuf.<br /> Encornet : Poisson servi proprement que l’on mange facilement avec les doigts.<br /> Seiche: Recommandée aux écrivains en mal d’inspiration.<br /> <br /> Bon appétit.<br /> <br /> Antoine QUESSON alias Quantinosse
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J
Merci cher Monsieur Quesson pour votre aimable proposition de plat qui va en faire saliver plus d'un.<br /> <br /> Votre liste de poissons bien alignés nous incite à partir au diable vauvert, quelque part en mers du Sud, pour<br /> <br /> sortir des thonaires, les zées clairs sous la protection de saint Pierre, le pêcheur de Galilée.<br /> <br /> Oui mais voilà, mes bons seigneurs écriturialistes, tous ces poissons d'ici et d'ailleurs sont-ils bien comestibles ?<br /> <br /> En tout cas, on va les dire solubles, pour reprendre le mot des surréalistes et depuis quelque temps, des physiciens qui, pour parler protons, s'en vont à la pêche à la ligne faire de leurs poissons solubles tout un chapitre dans le cantique des quantiques. Quèsaco ?<br /> <br /> Que la réalité dépasse peut-être de beaucoup les inventions les plus excentriques de la science-fiction ...<br /> <br /> Et que la question chantante de Juliette Gréco a peut-être sa réponse dans le petit poisson qui vole et le petit oiseau qui nage.<br /> <br /> Aux lecteurs au courant et dans l'air du temps, de nous préciser cette "intuition quantique", à défaut de faire le trait d'union entre l'eau et là-haut !<br /> <br /> Bonne journée de fin d'aprilée avec ou sans arêtes.<br /> <br /> Jacques
R
Bonjour !<br /> <br /> Allez savoir pourquoi je me retrouve, ce jour à "L'Improbable" quelque part à Ixelles, en Belgique !<br /> <br /> "L'improbable" est un restaurant de cuisine française moderne. Par je ne sais quelle mystérieuse métamorphose, dans mon exil à domicile, je suis à cette table du plat pays, une carte dans la main, en train de faire mon choix.<br /> <br /> David Vandermeersch, vous connaissez ? Un jongleur de mots à la table écriturialiste.<br /> <br /> Vous avez lu sa carte et vous avez apprécié sans doute !<br /> <br /> Céans, c'est une autre histoire et ça ne rigole pas, les amis. L'un des commensaux qui n'a pas perdu son chat, celui de Geluck, me parle du théorème du libre-arbitre en m'invitant à lire un petit texte en anglais sur le concept de liberté.<br /> <br /> Ce physicien suisse, est l'auteur d'un livre sur l'impensable hasard, préfacé par un autre physicien qui a obtenu le prix Nobel, en deux mille vingt-deux.<br /> <br /> À l'improbable, nul n'est ténu, nous dit un psychanalyste. L'improbable advient en surgissant, il n'a pas de figuration et nous fait passer directement de l'impossible au réel. Soit !<br /> <br /> Et voici mon voisin de table qui n'a pas la langue dans sa poche, posant la question :<br /> <br /> "Pensez-vous vraiment que le fait d'avoir choisi le turbot plutôt que l'épigramme d'agneau ait pu provoquer la duplication de tout l'univers ?" Eh bien, Monsieur l'animateur du blogue, je vous laisse imaginer la réponse de nos spécialistes ès non-localité, téléportation et autres merveilles quantiques.<br /> <br /> Entre la mimolette et un bon-chrétien, mon esprit s'évade pour se retrouver ailleurs, vers d'autres banquets, ceux nocturnes de Michel Serres où il court, il court le furet, le furet du bois, mesdames.<br /> <br /> Au dessert, le dialogue est une galère vide où jouent des ombres et de la lumière, où règnent des bruits de paroles, un petit enfer compliqué d'illusions et de vanité (Le parasite, page 329)<br /> <br /> Il y a du feu dans la cheminée, je reviens chez moi, laissant à des parasanges les lumières de la ville "et les paradeurs artificiels" dont l'anagramme se trouve dans "les cafés du Paris littéraire", nous disent les jongleurs de mots.<br /> <br /> En passant, une petite pensée, pour ce café, proche de l'étoile, où il y a des lustres déjeunaient Joseph Blumrock et son ami Louis, journaliste. Un jour de plein soleil, sans doute !<br /> <br /> Et s'il fait du soleil à Paris...<br /> <br /> Roxane
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