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26 septembre 2016

Nadine Jussic: La complainte de l'écrivaine inconnue

index"Est-ce une dépression saisonnière, à la fin d'un si bel été où l'abondance de soleil a fait suite à un mini-déluge?

Trop c'est trop!

Mais je parle du manque, du manque de lecteurs, du manque de retour, de la solitude face à sa page écrite,des doutes, du découragement et pourtant l'envie d'écrire est toujours là!

Il ne faut pas plomber le moral des lecteurs, mais prendre son courage à deux mains ( beau cliché! et se résoudre à demander de l'aide."

Ainsi commence la complainte de Nadine Jussic, auteur peu connue, auteur méconnue

IMG_6268Et pourtant, Nadine Jussic est soutenue par l'écurie écrituriales!

Et pourtant, elle fait ce qu'elle peut pour se faire connaître, pour se faire reconnaître!

Beaucoup d'auteurs ont sans doute expérimenté la même solitude

Alors découvrez son travail , ses ouvrages et quelques extraits d'un simple clic sur le site écrituriales

http://www.ecrituriales.com/auteurs-a-l/nadine-jussic/

Alors prenez la peine de lire son poème, que dis-je? son cri du coeur.

La complainte de l'écrivaine inconnue".

Je ne suis qu'une écrivaillonne

Et vous pensez que je brouillonne.

Derrière mon dos, on me raille.

Pourtant j'écris avec mon coeur

Et aussi avec mes entrailles.

C'est vrai j'écris pour partager

Des moments intenses de vie.

Très tôt j'ai appris ce secret

La vraie vie est dans les livres.

Voici l'automne et les Primés

Comme bon nombre de lecteurs.

Je vais les lire avec passion

Du moins avec curiosité

Moi l'inconnue, m'avez-vous lue?

Pour rester sur le spleen, Nadine ne lésine pas sur les moyens: elle propose même de noircir le tableau sans pour autant s'emmêler les pinceaux.

Mais il ne faidrait surtout pas croire qu'elle ne peut plus voir l'écriture en peinture.

Logo sans nomAvec l'écrit, elle veut rester à tube et à toile

Bonne chance, Nadine!

Et si vous vous reconnaissez en elle, laissez un commentaire ci-dessous.

Alain Cadu

 

 

 

Commentaires
T
je suis une écrivaine méconnue, j'ai publié des livres, sans beaucoup de lecteurs, les gens ne prennent pas le temps de lire, quand je parle de mes livres, on me répond je n'aime pas lire, les librairies, vous me laisserait un livre pour voir, si il est bien écrit, donc on ne prend que les livres de grande maison éditions
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L
Nadine, je suis en empathie totale avec votre "complainte". On n'est pas toujours "reconnus" à notre vraie valeur ou mérite...(soit dit en toute modestie)En fait on écrit très souvent pour être aimés,tout simplement, ou compris, reconnus...(mon 2ème livre sur l'Espagne bien plus abouti que le 1.er se vend moins bien...mais les gens s'intéressent-ils encore à la belle écriture ???(pourtant, je n'ai pas trop à me plaindre)<br /> <br /> L'important est de se réaliser, devenir qui on est, comme le disent mes nb. maîtres.<br /> <br /> qui m'ont encouragé à écrire, continuer, ne pas baisser les bras!<br /> <br /> <br /> <br /> Bonne chance ou bon vent !Faites vous d'abord plaisir!<br /> <br /> Lucien Saurigny.<br /> <br /> <br /> <br /> PS: Alain Cadu est le blogueur "blagueur" qui manquait à Notre asso.on;; humain et délicat,et souvent si brillant
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D
Le 2ème passage étant passé à la trappe, le voici :<br /> <br /> <br /> <br /> Le professeur Albert Jacquard, humaniste et biologiste généticien, a déclaré : "Ce qui est intéressant, c’est de se dépasser soi-même, pas de dépasser l’autre". C’est une remarque formidable ! En effet, surpasser l’autre, c’est le combattre, le dominer, on est dans le conflit. Au contraire, se dépasser soi-même, c’est plutôt lui dire : "J’ai besoin de toi pour progresser, aide-moi, montre-moi le chemin". <br /> <br /> Nombreux déjà sont ceux qui excellent dans tous les domaines et ils en retirent une grande satisfaction, paraît-il. On en parle peu, c’est moins vendeur que les "combats de gladiateurs". De cette remarque du professeur Jacquard, il émerge une idée à travailler afin d’essayer de faire évoluer la notion de champion. Pourquoi ne pas célébrer celui qui se surpasse lui-même, quel que soit son niveau ? Il y a plus de gloire pour celui qui dépasse son handicap, même si sa performance reste modeste, en comparaison de l’athlète valide qui met la barre très très haut. Qui inventera un système de notation qui le permettra ? Peut-être y trouvera-ton de surcroît la disparition du "chauvinisme sauvage et débile". Il fleurit hélas sur tous les stades, ceux des grandes villes, où la foule hurle pour les mercenaires qui portent pour quelque temps le nom de leur club, mais également sur les autres, plus petits, qui sont trop souvent le théâtre de débordements aussi barbares que stupides. On le vérifie d’ailleurs dans les sports individuels. Les champions "globe-trotters" ne représentent vraiment leur pays que dans très peu de manifestations (jeux Olympiques, coupe Davis, par exemple). En prime, cela diminuerait peut-être l’incitation au dopage. Encore une "utopie" qui mériterait d’être réalisée !
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D
Nadine, vous n’êtes pas un cas particulier, tous les auteurs d'écrituriales et d’ailleurs souffrent du manque de retour de leurs lecteurs. Il est de l’ordre de quelques « pour 1000 », statistiquement parlant.<br /> <br /> Quelques chiffres sur l’édition en France : 700 000 ouvrages publiés en 2011 - 2 millions de Français écrivent ou rêvent d’écrire un livre - 43 % des Français ne lisent jamais, 27 % achètent 1 à 5 livres par an, 14 % 6 à 11 livres, le reste 12 voire plus.<br /> <br /> Dans la petite édition, la nôtre, la probabilité d’achat d’un livre en vente chez un libraire est quasiment nulle, faute de publicité. <br /> <br /> <br /> <br /> En réalité le problème c’est l’esprit de compétition qui est inscrit dans nos gènes, nécessaire à notre survie. Ci-dessous deux passages extraits de mon ouvrage Utopies ? paru en 2008. Le mal de Nadine à mon sens provient de cela. On ne le rencontre pas uniquement dans la littérature, mais dans toutes les activités que nous réalisons, artistiques, sportives ou autres. Nous avons tous besoin de reconnaissance et de retours dans toutes ces disciplines, et combien d’autres aussi. Dans tous les domaines nous sommes très nombreux à les pratiquer et une échelle des performances s’installe naturellement chez, chacun de nous. Nous espérons la gravir, et pourquoi pas, un jour arriver au sommet. Malheureusement, c’est très difficile, demande beaucoup d’efforts, de sacrifices et pour y parvenir certains n’hésitent pas à tricher au détriment de leur santé. Je suis de plus en plus convaincu comme je l’ai écrit dans Utopies ? que le plus important, c’est de se dépasser soi-même, de progresser grâce à notre motivation, notre travail, nos efforts, pas d’atteindre les sommets de l’échelle.<br /> <br /> Nous vivons tout cela dans l’association écrituriales, avec des différences certes, mais pas énormes. Certains le comprennent et trouvent leur récompense dans le constat d’avoir su écrire un ouvrage et le publier, même si cela reste très modeste. En le faisant, nous avons progressé dans différents domaines. Le vrai drame, c’est que sans doute nous n’en avons pas vraiment conscience. Dommage ! Ça, c’est la vraie récompense. Alors Nadine, moi je vous dis bravo pour ce que vous avez déjà fait et je vous souhaite de continuer en prenant conscience que ce que je crois pour ma part est une vraie source de satisfaction.<br /> <br /> <br /> <br /> Ci-dessous le résumé du livre de Jean-Marie Pelt, La Loi de la jungle, illustre bien ce que la nature impose à tous les êtres vivants pour assurer leur survie. <br /> <br /> <br /> <br /> L’homme ! C’est un animal, comme les autres, issu de l’évolution. L’éthologue Frans de Waal affirme qu’il ne descend pas du singe, mais qu’il en est réellement un. Il poursuit en expliquant que beaucoup de nos comportements : compétition, soif de domination, compassion ou coopération, sont simiesques. L’homme possède ses propres instincts, hérités de ses ancêtres, ses moyens à lui, de défense ou plutôt de survie. De ce côté-là, physiquement, il n’est pas trop favorisé. C’est un être faible, par rapport aux autres espèces qui l’entourent, il est fragile. Malgré ses handicaps, comment a-t-il pu résister, survivre, se développer, conquérir le monde, passer de quelques dizaines d’individus à plus de six milliards aujourd’hui ? Les premières « branches » n’ont pas réussi à surmonter les difficultés, elles ont toutes disparu. <br /> <br /> Le « dernier rejeton », lui, est encore là. Il est dominateur, trop même, bien souvent. À son avantage, il dispose de quelques outils qui, avec le temps, ont fait merveille.<br /> <br /> Comme la plupart des espèces, il possède un instinct de survie très fort. L’agressivité lui permet d’oser prendre sa place. La cruauté est indispensable pour ne pas accepter la soumission face aux dominants, aux prédateurs. <br /> <br /> Grâce à son cerveau extraordinaire, il va se différencier de toutes les autres espèces. <br /> <br /> De notre origine, il nous reste nos instincts les plus primaires (violence, bestialité, peur…) auxquels se sont ajoutés le pouvoir formidable de notre intelligence et toutes les turpitudes qui peuvent en découler. Il nous faut évoluer, dans le bon sens, pour devenir « l’homme véritable », celui qui ressemblera à « l’image de Dieu ». Nous devons travailler pour cela et ne pas attendre que la vie, guidée par le hasard, le fasse pour nous. Cette tâche fait vraisemblablement partie de ce que Dieu nous demande, sinon pourquoi nous aurait-il envoyé Jésus qui nous a dit et rabâché : « Aimez-vous les uns les autres » ? <br /> <br /> « Depuis plus de vingt ans, l’auteur nous passionne avec la prodigieuse aventure des plantes. Dans ce nouvel ouvrage, il nous montre à quel point le monde végétal est un univers impitoyable. Stratégies guerrières, luttes sans merci pour l’accès à la lumière, ruses pour écarter les concurrents, l’agressivité sont des conditions essentielles de la survie. Un point c’est tout, pas de haine, pas de méchanceté, la cruauté des plantes n’est jamais gratuite, mais toujours nécessaire contrairement aux humains. À méditer… »
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B
Madame, ce que vous écrivez là est très vrai. Je pense que l'absence de lecteurs pour nous ne doit pas nous faire oublier qu'il y aura des lecteurs pour nous demain: les enfants de nos enfants peut-être... Si je n'écris pas pour demain matin alors j'écris pour après-demain dans dix ou vingt ans, mais j'écris car alors je vis vraiment plus, plus, plus. Comme au théâtre: j'ai à chaque fois le sentiment que la vérité est là sur les planches autant et parfois mieux que dans la vie dehors.
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A
Bravo Nadine et surtout ne vous laissez pas décourager! C'est petit à petit que l'oiseau fait son nid... Un lecteur à la fois, vous gagnerez du terrain. Aujourd'hui vous en avez eu au moins un de plus avec moi, de bien loin : Haiti! Compliments!
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B
Bravo Nadine et merci de partager à la fois votre passion et votre désarroi passager... <br /> <br /> Oui, il est beau et passionnant d'écrire, mais encore plus si des lecteurs partagent ce que nous avons laissé courir sous notre plume... <br /> <br /> Alors continuez, poursuivez, gribouillez, peignez, dépeignez... <br /> <br /> Bon vent à vous, à vos plumes et à vos pinceaux!! <br /> <br /> Amicalement<br /> <br /> Marie-Luce d'écrituriales
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  • écrituriales, un blog animé par Alain Cadu pour une association d' Auteurs-Éditeurs Réunis. Ils ont un siège: Le Petit Bois 49710 Le Longeron, un site http://ecrituriales.com et une adresse mail ecrituriales@orange.fr
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