Cela fait beau temps que Thierry Billeau se shoote aux antidépresseurs et qu'il se soigne en poésie.
Ce concubinage poétical-médicamenteux s'en va allègrement vers ses noces d'or et a, pour le poète, des vertus créatrices.
La preuve!
Il vient de sortir un ouvrage de poésie "Clins d'oeil au temps qui passe" où il met en musique son quotidien, ses emmerdes et ses espoirs.
Et plutôt que de faire une anagramme de son nom, il joue avec le nom de son compagnon de tous les jours: le loxapac.
La vie à l'envers
En devenant Yves Capaxol, il met son antidépresseur sens dessus dessous: il en fait mieux qu'une anagramme. Il en fait un anacyclique en retournant son loxapac...
Un mot inversé pour une vie à l'envers!
Un médicament en verlan pour un pseudo de poète!
Et c'est bien pratique quand Yves Capaxol doit parler de son alter-ego Thierry Billeau dans un cri du coeur demandé par le blogueur.
"Je vous invite à venir découvrir le livre d'Yves Capaxol ou Thierry Billeau de son vrai nom qui survole en 47 ekphrasis ou descriptions détaillées plus d'un siècle de photographies.
Il y parle aussi dans ce recueil de sujets très divers comme le racisme, la religion, la misère. Il évoque la disparition de son Papa et expose plusieurs poèmes sur ses petites-nièces, sa famille, ses amis.
Un poète engagé et sincère
Ce que l'on ne peut pas reprocher à Yves Capaxol, c'est son engagement et sa sincérité.
Venez donc visiter ce recueil écrit avec passion, dans un bon français, l'auteur comptant ses syllabes et respectant la règle du «e» muet entre autres choses.
Ce recueil est d'ailleurs dédié à son Papa.
Et Thierry poursuit à la première personne:
"Mon message n'arrivera pas jusqu'à lui car je ne suis pas croyant, je crois que lorsque mon meurt, tout s'arrête.
C'est quand on est mort qu'on ne publie plus.
Chaque lecteur de mon recueil est une rencontre que je fais.
Pour me contacter et converser vous pouvez faire : thierrybilleau@sfr.fr
Et pour vous donner envie de déclamer ses oeuvres, le blog est heureux de vous offrir une des oeuvres de Yves Capaxol choisie par Thierry Billeau
Au temps qui passe
Je veux écrire un livre
Plein d'idées formidables
De vers qui me délivrent
Du monde qui m'accable
Je me demande bien
Ce qu'enfin je vais dire,
Par quel savant moyen
Je compte vous séduire
Que les hordes sauvages
De mots plus ou moins sages
Nourissent ma pensée.
Que les joie à venir
M'apportent du plaisir
Et me fassent danser!