Embarquement pour 2024 : cartes de voeux et voeux à la carte...

De la poésie, de l'humour, de la tendresse...

Sur écrituriales, les voeux se déclinent à toutes les sauces selon l'humeur et la fantaisie des auteurs habitués du blog.

Les anagrammes de Michel Ligner

Et la "belle litanie"reprend de plus belle avec cette carte qui lance fort habilement l'année par son illustration ressemblant fort à un "chant du guépard".

Reste à savoir s'il nous"ouvre la barrière" de la nouvelle année avec " la "liberté qui guide nos pas" en plus du changement qui s'affiche en majuscule.

On attendait les anagrammes de Jacques et Roxane, fidèles de cet exercice dans leurs commentaires toujours pertinents, toujours percutants.

Et, finalement, c'est notre Pivot bocain de l'orthographe clé en main, Michel Ligner, notre spécialiste des dictées-maison, qui leur grille la politesse avec cette formule imparable transformant le tryptique "le vrai, le bien et le beau" en une formule-choc pour des voeux de nouvel an :

"Belle litanie, beau rêve"

Pic et pic et anagram!

Merci Michel!

Les voeux embarqués de Marie-Luce Bertaud

Pour vous, membres d'écrituriales... la missiv'œux jointe (ci-dessous) pour vous souhaiter une belle et douce année 2024.

Les voeux à la carte de Georgette Bonnier

Comments

[Roxane]

Merci Jacques...Je vous ai bien entendu.



Votre train qui n'est pas celui d'un sénateur a donc sifflé deux fois.



C'est triste un train qui siffle dans le soir.



La troisième fois peut-être, l'imprévu...



Roxane

[Jacques]

Bonsoir !



Avec un peu de retard, je vous dis tout simplement et sans jeux de mots, bonne année à tous.



Je n'ai point connu les arias de Mme Roxane mais pour d'autres raisons qui n'intéressent personne, j'ai dû pour un temps quitter mon ordinateur...Bienvenue au monastère !



J'aime beaucoup votre billet, Monsieur Alain, plein d'esprit.



Loin des trompettes guerrières, on aimerait bien que la barrière s'ouvre sur un air d'accordéon, palsambleu !



Marie ouvre la barrière ! Et marie est l'anagramme d'un verbe qui se nomme AIMER.



Comprendre, c'est mieux aimer, a dit quelqu'un qui a écrit un livre.



Et l'ami l'archevêque, dans ses bons vœux, en appelle à l'imprévu...



Faites entrer, Messires, l'imprévu...Par la petite ou la grande porte.



Dans le train, l'autre nuit, le passager d'en face, me disait :



"L'imprévu qui m'intéresse répond "à côté" d'une attente"



Autant s'en remettre "à la soif d'errer à la rencontre de tout" (André Breton)



Un quai de gare, parfois, inspire...En attendant Godot !



Jacques

[Roxane]

Bonsoir, chers amis d'écrituriales !



Je viens de lire votre billet, Monsieur l'animateur, et vous remercie de vos observations dithyrambiques à mon endroit que je mérite qu'à moitié, si tant est que je les méritasse.



Vous avez raison de me reprendre sur mon retard à l'allumage des vœux de bonne année.



Votre correspondant qui fait des dictées, dans son bocage vendéen, a beaucoup de chance. Il a internet et tout le saint-frusquin pour répondre sur-le-champ. Apprenez, cher maître, que ce n'est pas mon cas, au pied de ma montagne noire, dans ce prieuré du Tarn, un trou perdu où je fus privée de téléphone et d'Internet des semaines durant, malgré plus d'une réclamation auprès de l'opérateur. La communication ne tient qu'à un fil, parfois, et quand il est débranché, autant aller, de ce pas, invoquer le saint opérateur à la chapelle de l'abbaye toute proche...en attendant le "miracle" couleur orange.



Brisons là.



J'ai bien vu et lu votre billet et la carte maison qui l'accompagne.



Le verbe "Changer" me fait penser au titre d'un livre de Jacques Delors et l'image du guépard au film de Visconti "Le guépard" et à la fameuse réplique de Tancrède Falconeri ''Il faut que tout change pour que rien ne change''.



Sujet d'actualité brûlant, en effet !



Il y a une bibliothèque dans ce film où est accroché un tableau, un tableau à l'image de la mort.



Monsieur l'animateur nous parle de la liberté qui guide nos pas, celle du Chant du départ.



Dans la nuit de janvier, seule dans cette chambre où le poêle prodigue une douce chaleur, j'imagine un autre tableau :



"La liberté guidant le peuple, d'Eugène Delacroix"



Messire l'animateur, relisez ce groupe de mots et transposez avec soin et rigueur leurs quarante lettres et vous lirez :



" Le gueux radine, l'étendard palpite, le ciel bouge"



Est-ce par hasard? On connaît la réponse de l'artiste et de l'homme de science. Ni l'un ni l'autre nous ouvrent la barrière.



Quelque chose nous résiste, tel un "blanc inconnu sous clé stricte".



Je suis désolée, cher Monsieur, du haut de ma tour, je ne vois rien venir, fors la belle litanie des mots qui se succèdent.



Point de beau rêve, à l'horizon !



Tout simplement, je vous souhaite une bonne et belle année.



Roxane