Dominique Dumollard : Une pluie d'hommages

Avant même qu'une petite délégation d'écriturialistes se retrouve au Longeron autour de la famille et des amis de Dominique Dumollard pour un dernier adieu chaleureux, c'est une pluie d'hommages bien mérités qui s'est abattue sur le blog mais aussi par mail.

Vos commentaires, en bas de la dernière chronique "L'âme d'écrituriales s'en est allée", sont unanimes, comme tous ceux que vous avez adressés par mail que j'ai le plaisir de poster dans cette rubrique.

On voit à quel point Dominique était apprécié.

Dominique et écriturial :, la vie, la mort, une œuvre, un destin

écrituriales, fut pour moi d'abord une rencontre dans un salon du livre. J'avais sous le coude un ensemble de textes. J’ai tenté l'expérience Ecrituriales. Grâce à Dominique, à Catherine, SCRIBA est né.

Dominique, l'homme orchestre, toujours là,disponible, présent, attentif, n'est plus. Il avait envoyé à chacun d'entre nous un petit mot pour prévenir qu'il ferait une pause dans le temps consacré à Ecrituriales, un petit message sympa, comme toujours, que je retraduis à ma façon «Ne vous inquiétez pas, je vais juste passer en révision pour consolider une hanche un peu faiblarde..

Il s'était bien remis de son passage à "l'atelier". Quelques jours après, ilest tombé et ne s'est pas relevé.

Dominique et écrituriales, une vie, une œuvre, un destin.

Je suis infiniment triste et en même temps je n’ai pu m’empêcher de trouver refuge dans la relecture du livre de mon cher François Cheng et de ses cinq méditations « sur la mort, donc sur la vie ».

Georgette Bonnier

La simplicité et la chaleur d l'accueil

Je suis attristée par cette terrible nouvelle. Dominique était quelqu'un que j'ai beaucoup apprécié lors des rencontres aux salons. C'était un homme simple, talentueux, chaleureux et accueillant.J'adresse à toute sa famille et à ses amis mes sincères condoléances.
Amicalement.

Jacqueline Richard

Un ami prêt à nous écouter et à nous aider

Je suis bouleversée d'apprendre cette nouvelle tellement inattendue. Dominique minimisait toujours ses problèmes de santé, alors qu'il se préoccupait toujours des nôtres. Nous perdons non seulement quelqu'un qui s'est dépensé jusqu'au bout sans compter pour nous, les écriturialistes, mais un ami très cher toujours prêt à nous écouter et à nous aider. Oui, Dominique était quelqu'un d'exceptionnel qui laisse un vide impossible à combler. Je m'unis à vous tous pour le pleurer.

Françoise Dubost-Luciani.

Pour que le salon continue

Triste nouvelle en effet.
Nous allons bien penser à lui et à sa famille.
En souhaitant que le salon du livre puisse continuer
Cordialement

Michel Brochu

Un homme ouvert sur le monde

Bonjour, je me sens très triste aujourd’hui à l’annonce du décès de Dominique. C’était un homme bon, ouvert sur le monde et ouvert sur les autres. Un homme toujours prêt à rendre service, à l’écoute de l’autre. Je pense très fort à sa famille qui doit être dans une peine immense.
Je me joins à vous tous pour témoigner de ma profonde gratitude envers lui et envers toute sa famille.

Brigitte Benner-André

Orphelins sans toi

Non ! Tu aurais pu attendre encore un peu... toi... un mois... un jour... une heure... tu nous laisses orphelins... sans voix... sans voies... sans toit... sans toi. Après cette incroyable nouvelle, que personne ne dise : " C'est la vie ! " C'est dur, un point c'est tout..
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Michel Moinier

Un interlocuteur privilégié

Adieu Dominique, dont l’âme doit errer au Royaume des Enfers à la recherche d’une grande et vieille bibliothèque. Je t’imagine parcourir les rayonnages chargés de livres précieux aux reliures en vélin ou en maroquin et aux tranches dorées. C’est sûr tu aimais les bouquins !

Croises tu les âmes d’écrivains célèbres que tu aurais certainement aimé publier ? Mais Dominique tu n’a pas méprisé les écrivains que nous étions,  souvent méconnus, des noircisseurs de feuilles, auteurs de romans, fictions ou histoires de leur vie, de nouvelles, essayistes, poètes et conteurs pour enfants, ceux-là qui rêvaient de produire un livre sans savoir comment cela se faisait, au contraire tu nous as ouvert les portes d’Écrituriales et nous as dit : « Nous allons lire vos écrits, vous aider à les améliorer, à corriger vos fautes, nous les mettrons en forme puis nous vous ferons une couverture et ainsi vous aurez votre ouvrage prêt à être imprimé dont vous serez fier ou fière. »

Oui je sais que Dominique partageait les tâches d’Écrituriales avec d’autres et non des moindres, c’est ce côté associatif qui m’a plu, je les en remercie tous mais Dominique fut mon interlocuteur privilégié qui appelait au téléphone pour expliquer les choses de l’édition ou s’excuser d’être submergé par le travail, c’est lui que j’ai croisé dans les salons du livres
régionaux.

Adieu Dominique et vivent Écrituriales !

Nadine Jussic ( huit ouvrages publiés par Écrituriales et un en cours)


Vous pouvez lire les autres hommages en bas de l'article précédent dans la rubrique "Commentaires".

Merci à tous pour vos témoignages émouvants et sincères.

Alain

Comments

[Odelinette 1954]

Hier , au retour de mes vacances j'ai appris cette triste nouvelle ! Je ne peux oublier Dominique qui a accepté de publier mon bébé "le secret du bonheur " un recueil de poésies qu'il avait bien aimé ! Je ne l'ai jamais rencontré mais nous avons eu de nombreux contacts téléphoniques il était un éditeur toujours très à l'écoute, gentil, attentionné on se parlait facilement, comme si on se connaissait depuis toujours et on avait les mêmes pensées, la fidélité en amitié, il était très attachant ! Et il aimait faire des jeux de mots et de l'humour ! Odile Buchbach.

[Hélène Merrick]

En plus d'être un homme charmant et bienveillant, Dominique était l'éditeur rêvé, toujours attentif, l'esprit ouvert, l'humour et la gentillesse en bandoulière. Un bosseur, un ami fidèle, l'homme qui a donné sa chance à de nombreux écrivains dédaignés par le "système" officiel de l'édition. Ma reconnaissance lui est infinie et éternelle. Mon amitié et mon affection pour toujours. Mes pensées émues à Brigitte et Stéphanie. Hélène Merrick

[Roxane]

Bonjour !



Il est difficile d'écrire un commentaire sur les commentaires et d'en choisir un pour faire pleuvoir quelque chose qui ressemble à un chant. Je retiens celui qui parle de relecture, de refuge et de méditations, là où l'auteur emprunte cette voie dite "orphique" qui réhabilite l'âme.



Recréer une émotion, la rendre communicable...Mais notre langue, précise le physicien, à la recherche du réel, n'offre pas d'autres vocables pour désigner vraiment ce qu'est la notion d'émotion et le qualificatif d'émotif.



Il y a exactement quarante-sept ans, jour pour, un responsable au plus haut niveau signait une conclusion d'un projet écrit pour le peuple. Vision ou abstraction prophétique dans l'attente d'une libération en française démocratie (?)



Avec Dominique, assis à sa table d'existence, nous devisions sur la chose en nous interrogeant sans pouvoir donner forme à une possible réponse.



Laisser une trace qui permet d'accéder à l'expérience du sens...Lecturiser... un verbe comme un mot d'ordre pour nous rejoindre en cet ailleurs qui n'est pas dans les nues mais dans les choses dures de la vie réelle où les objets s'attachent à notre âme.



"Ecrituriales" dans l'esprit de son créateur, c'est un au-delà des livres avec les livres, une oasis où la caravane stationne et rêve. Une eutopie où le lieu fait lien. Un histoire de temps et d'espace. Autrement dit, un grand mystère.



Il n'est pas dit ou écrit quelque part qu'il soit triste.



Roxane