L'Ukraine inspire nos poètes et nos illustrateurs qui voient en ce moment le monde en bleu et jaune.
Le poème de Michèle Bourguétou qui passe de "Belligérence" à "Espoir":
ESPOIR
Quand il pleut du feu
Au pays des malheureux
Le soleil se ternit
Dans le ciel bleu-nuit.
La Liberté est menottée
Les bombes sont lâchées
Mais la riposte assurée
Sur la terre des opprimés.
Au fond des cœurs
Courage et honneur
Ventilent de l'ardeur
Pour parer face à l'envahisseur.
Durant une accalmie
Des âmes se sont dit oui
Des mères ont donné la vie
Et l'Espoir bruit.
Une pirouette malicieuse
Pour la Faucheuse
Une bénédiction ombrageuse
Face à cette armée fallacieuse.
Mais l'espoir d'être frère
Dans notre immense univers
Ourdi de moult pervers
Restera à jamais un mystère.
Les illustration de Yves Laine "aux couleurs d’or et d’azur"
Oui, la poésie...sur un petit pont de bois. Pourquoi pas?
La rivière suit sa vallée et "Hello, le soleil brille", c'est toujours pour demain!
Lisons le poète russe :
"Le printemps vient! C'est le printemps!
Les eaux l'annoncent à voix claire,
Nous accourrons, le précédant,
Nous qui sommes ses messagères" " (Les eaux printanières, Théodore Tutchev, 1830)
Ce poète, imprégné malgré lui par l'esprit révolutionnaire, chante les phénomènes tragiques de la nature et de l'âme.
Il cherche la solution de tous les problèmes et reconnaît la vanité des efforts de l'esprit pour les résoudre.
Nous avons sans doute, tous en nous, quelque chose de Tchekhov...
Les mots, toujours les mots, rien que des mots, au chapitre des utopies, ont-ils encore quelque toute-puissance?
Un trait d'union comme une poutre pour traverser la rivière...Mais pour quel au-delà? (Ici le substantif prend un trait d'union)
Dans une lettre destinée à ses concitoyens, un candidat en lice pour des élections nationales, à l'aprilée prochaine, utilise le terme en tant que locution adverbiale mais conserve, nonobstant la règle, le signe de ponctuation qui relie.
A qui la faute?
Claude Luqraine