L'année 2018 ayant été placée sous le signe de la Fable (voir tag ), il n'était pas illogique qu'elle se terminât par un écrit de Donatien MOISDON qui, comme d'autres, a bien contribué à alimenter l'esprit d'Esope ou de la Fontaine.
Après le "Tiens voilà Esope- zop- zop", place au "Tiens voilà Donatien - tiens-tiens!"
Il a prouvé à ceux qui ne le savaient pas encore qu'on pouvait doublement être homme affable et homme à fables.
La preuve avec ce texte aussi efficace que bref qui prouve qu'avec une fable on peut faire la tournée des grands-ducs, ce qui - vous me l'accorderez - ne vous fera jamais passer pour un trou d'uc...
Surtout quand, comme Donatien, le fabuliste ne veut jamais poéter plus haut que son cul!
Et toc! Notre poète est déjà dans son starting-bloc...
Alain
La preuve avec ce texte aussi efficace que bref qui prouve qu'avec une fable on peut faire la tournée des grands-ducs, ce qui - vous me l'accorderez - ne vous fera jamais passer pour un trou d'uc...
Surtout quand, comme Donatien, le fabuliste ne veut jamais poéter plus haut que son cul!
Et toc! Notre poète est déjà dans son starting-bloc...
Alain
L'empereur Xing Fon Huc
buvant avec le duc
le traita de vieux plouc
et lui tira le bouc.
Celui-ci, pris d'un tic,
pensa : "Voilà le hic,
l'empereur est un crac,
mais il boit trop en vrac.
Pour lui fermer le bec,
il faut le mettre au sec.
Donatien MOISDON, en habitué du blog, a le sens de la formule.
Sa fable, pour être concise, n'en est pas moins percutante.
Merci, Donatien!
Pour le retrouver dans ses oeuvres avec notamment "Orphelin du futur", publié bien sûr chez écrituriales, y'a pas de hic!
Il suffit d'un clic...
buvant avec le duc (Ulysse)
le traita de vieux plouc ( un pet d’zouille en quelque sorte)
et lui tira le bouc (a nié, car il n’était pas d’accord).
Celui-ci, pris d'un tic, répondit du tac au tic et
pensa : "Voilà le hic avertendum, hic sistendum, ce qui signifie : Ici, il faut faire attention, ici, il faut s’arrêter.,
l'empereur est un crac, boom hue, chantait Dutronc, du coup !
mais il boit trop en vrac. (on dit cubi, aujourd’hui !)
Pour lui fermer le bec, (de gaz ?)
il faut le mettre au sec. (histoire de mettre un bémol, mettre au ban, mettre en boite), ou mettre les bouts, ce que je m’empresse de faire… en toute amitié.