ecriture2Tout auteur a un jour ou l'autre essuyé les refus polis d'éditeurs plus avides de bénéfices que de découvertes littéraires.

Catherine Langloÿs, l'un des piliers d'écrituriales, fait partie du lot et raconte ci-dessous la naissance d'un roman avec ou sans l'aide de l'ordinateur (dessin Pierre Fouillet) ainsi que les aléas de son impression et de sa distribution.

Et cela sent le vécu...

Pour elle, il y a enfin eu une lampe au bout du chemin dans l'incontournable course à l'éditeur.

La lumière d'écrituriales

C'est d'écrituriales, association d'auteurs-éditeurs regroupant aujourd'hui une quarantaine de membres, qu'est venue la lumière.

Son expérience racontée avec humour et détachement est exemplaire et mérite toute notre attention.

Merci Catherine pour ce témoignage encourageant!

ecriture3 "Voilà presque un an que cette petite démangeaison du cerveau m’avait poussée à m’installer devant mon ordinateur.

Les mots et les phrases s’étaient succédé à un rythme que mes doigts avaient du mal à tenir. Les chapitres avaient pris forme, l’histoire avait un début, un milieu et une fin et à mon sens elle était passionnante.

Ce que je venais de faire, et qui avait gloutonnement envahi une grande partie de ma vie durant une année, pouvait s’appeler un Roman !

À coup sûr ce serait un best-seller…

« Notre comité de lecture a beaucoup apprécié votre roman, mais nous sommes au regret… »

« C’est avec beaucoup d’intérêt que nous avons pris connaissance de votre manuscrit, toutefois, notre ligne éditoriale actuelle… »

 Autant d’éditeurs contactés, autant de refus, tous plus courtois les uns que les autres et tous bien motivés. Non vraiment aucune chance de ce côté-là pour espérer voir cette œuvre géniale sortir de mon tiroir.

logoAs-tu essayé « écrituriales » ? C’est l’Association des Auteurs Éditeurs réunis. Ils sont très actifs et performants. Tu devrais les contacter.

 À partir de ce moment-là, tout est allé très vite.

C’était clair, précis et net. L’association, à condition de s’investir dans son fonctionnement, permettait de faire éditer son ouvrage à un coût intéressant.

Et un matin, dans la boîte à lettres : « Le livre », magnifique, parfaitement conforme à l’idée que je m’en étais faite.

Un bonheur incomparable m’envahit alors. La concrétisation de cette idée, un peu utopique, en un objet tangible, palpable, présent tout simplement, et surtout tellement beau, me semble encore irréelle.

Puis une sensation de plénitude, due à l’aboutissement d’un rêve auquel on n’ose plus rêver, fait place à la phase de béatitude. Le chemin, qui s’arrêtait net, s’ouvre en grand sur un avenir, certes encore incertain, mais maintenant débordant d’une autre tâche à accomplir.

ecriture5Tout ne fait que commencer.

L’édition, considérée jusqu’alors comme une fin impossible à atteindre, est devenue le début d’une grande aventure, et puisque le livre existe, il faut le faire découvrir au monde entier… !

Catherine Langloÿs

 

Et aujourd'hui, il est agréable d'aller porter le fruit d'écrituriales urbi et orbi, de le présenter aux salons du livre devant des foules nombreuses et en délire (dessins Pierre Fouillet)

C'est au moins aussi plaisant de le dédicacer dans toutes les bonnes librairies qui s'arrachent un aussi précieux document.

ecriture6Des livres, on peut toujours rêver d'en vendre des brouettes...

...à condition de ne pas avoir écrit "le journal d'un écoeuré de campagne"!

 

Alain Cadu

LES BONNES ADRESSES

Retrouvez Catherine Langloÿs sur le site écrituriales

http://www.ecrituriales.com/ecrituriales/catherine-langloys/

Retrouvez Pierre Fouillet et le coup de coeur du blogueur pour Magic Majid

http://highlandgames.canalblog.com/archives/2015/10/21/32811015.html

et sur le blog écrituriales

pierre fouillet